dernièrre mise à jour 16.06.2016

 
2016
 

 

Balade à Bossière et Golzinne

 

Gembloux, le 13 juin 2016

Bonjour à toutes et à tous,

 

Cette année encore, l’activité phare du mois de juin est le « grand » voyage avec, cette année, Berlin comme destination. Dès lors, aucune excursion n’était prévue au cours de ce mois ; en revanche, nous étions une vingtaine le jeudi 9 juin pour faire la petite balade d’environ 5,8 km à la découverte des villages de Bossière et de Golzinne.

L’itinéraire avait été soigneusement étudié et préparé par Robert, notre vice-président. Le départ était fixé au parking du complexe sportif à Bossière sous un beau soleil. Grande première : deux participants étaient à vélo (électrique … !) et puis il y avait « Mousse », un adorable (mais je ne dirai pas « petit ») chien.

Après quelques centaines de mètres, nous avons fait un premier petit arrêt devant l’église Notre-Dame de Bossière. Elle est entourée du cimetière et sa tour romane date du 12ème siècle ; elle constitue un édifice classé au patrimoine de Wallonie. Néanmoins, le portail en plein cintre de la tour ne date que du 18ème siècle. Cette église est l’une des plus anciennes du diocèse de Namur. De nombreuses pierres tombales anciennes sont encastrées dans les murs extérieurs.
De là, nous avons continué en direction de Beuzet en longeant notamment la chapelle du Bon Dié Cauwère (1824) pour arriver à la vallée du Repjoux à hauteur de la ferme du Moulin de Golzinne. Cette ferme, datant de 1803, comportait à l’époque un moulin qui a été désaffecté et démoli car, suite au pompage de l’eau dans le bassin versant, la nappe phréatique a baissé et il n’y avait plus assez d’eau pour alimenter le moulin ; en effet, le Repjoux fournissait la force motrice de cet établissement.

 

Ensuite, nous avons traversé le bois de Pequet où se trouve la Fausse Cave. Située dans le prolongement des anciennes carrières d’Hermoye, la Fausse Cave comporte d’anciennes galeries souterraines dont l’intérêt chiroptérologique est bien reconnu, avec la présence d’au moins sept espèces de chauves-souris. En continuant notre chemin, nous sommes arrivés au site d’exploitation du marbre noir. Le territoire de Golzinne est traversé par une bande calcaire au sein de laquelle se trouvent plusieurs bancs de marbre noir, connu sous le nom de marbre noir de Golzinne encore appelé marbre noir de Mazy ou simplement noir de Belgique. Comme d’autres marbres de Wallonie, celui-ci a servi à l’embellissement du Château de Versailles.

Un peu plus loin, nous sommes passés à quelques centaines de mètres du Château de Golzinne. Ce site abritait une forteresse redoutable du comté de Namur qui fut détruite et la garnison fut massacrée en 1430 lors de la guerre qui opposa le Duc de Bourgogne, Philippe le Bon, à la Principauté de Liège. Le site est actuellement occupé par une chapelle du 17ème siècle aménagée en habitation, une ferme du 18ème siècle et un château de style néo-classique construit en 1804. Nous y avons deviné une potale en calcaire dédiée à Saint-Cornélius, compagnon de Saint-Pierre, datant de la seconde moitié du 18ème siècle (notons que la statue du Saint a disparu !).

Tout doucement, nous avons repris le chemin en direction de Bossière où nous avons aperçu la ferme de Coqueron spécialisée entre autres dans la production de chicons et de fraises labellisées « fraises de Wépion » (hm …, nous étions justement en pleine saison de production !). Il faut encore citer la chapelle Sainte-Anne datant du début du 19ème siècle. Autrefois, au mois de mai, une procession s’y rendait pour bénir les enfants. Un bref moment, nous avons également aperçu l’arrière du Château de Ferooz (deuxième moitié du 18ème siècle et remanié au 20ème siècle). Ensuite, nous avons regagné notre point de départ.

Au cours de cette promenade, nous avons pu prendre connaissance de très jolis coins près de chez nous, le tout accompagné par de nombreuses explications de Robert pour le plaisir de nous tous. Quasiment tout le monde a été d’accord de prolonger cette rencontre autour d’un casse-croûte et d’un verre à l’établissement « Le French Inn ». Merci à Robert et à vous toutes et tous !

Je tiens aussi à remercier très sincèrement tous les participants qui, spontanément, ont fait un don pour la cagnotte B.A.

Je vous envoie toutes mes amitiés